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Chicago Le blé UE recule légèrement face à la concurrence russe

La récolte record russe tire encore les prix du blé à la hausse, tandis que le maïs hésite face à la remontée des cotations américaines.

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Les prix du blé perdaient à nouveau du terrain ce vendredi à la mi-séance sur le marché européen. L’abondance du blé russe et une cadence d’exports encore très dynamique du pays pèsent notamment encore lourdement sur la tendance de la céréale à paille. Ikar a d’ailleurs relevé de 1,5 Mt son estimation de récolte de blé russe cette année, à 91 Mt, tandis que le potentiel d’exports a été remonté de 2 Mt, à 49,5 Mt.

Les prix du maïs évoluent de leur côté sur une note stable à baissière, partagés entre les bonnes perspectives de production en France et le regain de fermeté des cotations américaines. FranceAgriMer maintient à en effet à 82 % ses notations de maïs grain « bon à très bon », contre 46 % l’an dernier à la même période. Outre-Atlantique en revanche, les conditions sèches et chaudes dans le Midwest continuent de menacer les potentiels.

Peu avant 14h00, le blé Euronext à échéance décembre 2023 se contractait de 0,50 €/t, à 236 €/t, tandis que le contrat septembre 2023 s'enfonçait de 2,25 €/t, à 222 €/t. Le maïs Euronext à livraison novembre 2023 se dégradait de 0,25 €/t, à 211,75 €/t, le terme mars 2024 diminuait de 0.50 €/t, à 221,25 €/t.

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