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Le blé s’approche des 240 €/t

Les conditions de culture en Russie se seraient de nouveau dégradées selon l'agence nationale de météorologie.

Les prix du blé continuent de grimper sous l’impulsion d’une dégradation des perspectives de production russes.

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Les cours du blé débutaient l’année sur une note haussière ce jeudi à la mi-séance sur Euronext, au sein d’un marché dont les préoccupations concernant l’offre russe prennent de plus en plus d’ampleur. Les conditions de culture dans le pays se seraient en effet de nouveau dégradées selon l’agence russe de météorologie et laissent désormais présager d’une moisson 2025 en déclin par rapport à l’an dernier. L’entrée en vigueur le mois prochain du quota d’exportations russe, jusqu’à la fin de la campagne, accentue par ailleurs le regain de tensions sur les cours internationaux.

Aux États-Unis également, l’évolution des conditions climatiques suscite quelques craintes. Une vague de froid est en effet anticipée dans le Midwest en l’absence de couvertures neigeuses suffisantes pour protéger les cultures.

Les prix du maïs se distinguaient également à la mi-séance par une performance haussière notable, dans le sillage d’un nouveau sursaut du marché américain lors de la séance du 31 décembre. Le manque de précipitations en Argentine est en outre observé avec préoccupation.

Vers 13h00, le blé Euronext à échéance mars 2025 grimpait de 1,75 €/t, à 239 €/t, tandis que le contrat mai 2025 montait de 2 €/t, à 241,75 €/t. Le maïs Euronext à livraison mars 2025 s’élevait de 3 €/t, à 212,75 €/t, le terme juin 2025 progressait de 3,25 €/t, à 219,75 €/t.

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