Les céréales échouent encore à rebondir à Chicago
Le blé se stabilise, mais le maïs continue de creuser ses pertes malgré la perte de valeur du dollar face aux autres devises.
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Les cours du blé se sont finalement stabilisés ce mercredi soir à Chicago, sans pour autant parvenir à s’extraire de leur plancher de cinq ans atteint lors de la clôture de la veille. Outre la pression des moissons de l’hémisphère Nord, la céréale à paille est aussi tirée à la baisse par une demande internationale particulièrement discrète et par la dégringolade tout aussi rapide des cours du maïs. Ces derniers ont en effet encore reculé ce mercredi soir, face à une concurrence sud-américaine particulièrement abondante cette année et à des conditions climatiques toujours aussi favorables dans la Corn Belt.
L’accélération récente des ventes américaines à l’international et un accroissement de la demande intérieure d’éthanol ont toutefois permis de limiter les pertes en fin de journée. Les stocks d’éthanol aux États-Unis ont en effet décroché de près de 900 000 barils la semaine passée, à 23,8 Mb, malgré une production relativement stable durant la période. Les cotations américaines profitent par ailleurs de la nouvelle contraction du dollar, favorable à la compétitivité des commodités US sur la scène internationale.
À la clôture de Chicago, le blé SRW à échéance septembre 2025 a grimpé de 0.25 c$/bu, à 5.08 $/bu. Le maïs à terme décembre 2025 s'est enfoncé de 0.75 c$/bu à 4.01 $/bu. La fève de soja à livraison novembre 2025 a diminué de 6.25 c$/bu, à 9.85 $/bu.
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