Le décrochage du pétrole plombe le soja à Chicago

Les cours du blé ont trébuché de peu en territoire négatif ce lundi soir à Chicago, malgré une petite correction baissière du dollar Index et une montée des inquiétudes concernant l’offre mer Noire. Outre la montée critique des tensions géopolitiques dans la région, le déficit hydrique constaté dans une partie de l’Ukraine et de la Russie ces dernières semaines suscite également quelques préoccupations concernant la bonne avancée des semis d’hiver.

Côté affaires, les inspections hebdomadaires de blé dans les ports américains sont par ailleurs ressorties dans la fourchette haute des attentes du marché la semaine passée, à 739 kt, à l’instar des inspections de maïs. L’USDA a en outre confirmé les ventes de 136 kt de maïs au Mexique ainsi que de 111 kt vers des destinations inconnues durant la séance.

Les prix du maïs ont cependant échoué à se redresser, tout comme le soja, compte tenu de l’avancée des moissons outre-Atlantique et des perspectives de productions particulièrement élevées cette année aux États-Unis. L’ensemble du secteur des biocarburants, éthanol et biodiesel, a en outre été plombé durant la séance par la forte contraction des cours du brut, à la suite de la reprise des exportations irakiennes de pétrole via la région autonome du Kurdistan. Les inspections hebdomadaires de soja se sont quant à elles retirées dans la fourchette basse du consensus la semaine passée, à 594 kt seulement.

À la clôture de Chicago, le blé SRW à échéance décembre 2025 a baissé de 0.25 c$/bu, à 5.2 $/bu. Le maïs à terme décembre 2025 a reculé de 0.5 c$/bu à 4.21 $/bu. La fève de soja à livraison novembre 2025 a diminué de 3.25 c$/bu, à 10.11 $/bu.