L’eurodollar pousse le blé Euronext vers les 190 €/t

Les cours du blé débutaient la semaine sur un léger mouvement haussier ce lundi à la mi-séance sur Euronext, principalement en réaction à la nette contraction de la parité eurodollar provoquée par la démission précipitée de Sébastien Lecornu à son poste de Premier ministre. Ce mouvement paritaire accentue en effet un peu plus le regain de compétitivité des origines européennes face au blé mer Noire, déjà engagé depuis la fin du mois de septembre. L’intensification de la demande mondiale redonne par ailleurs un peu de fermeté au marché, bien que les blés en provenance d’Ukraine et de Russie continuent d’emporter les faveurs des importateurs.

Les perspectives de productions dans l’hémisphère Sud continuent en outre de s’alourdir tandis que les premières récoltes approchent, notamment en Argentine où les conditions de culture se révèlent exceptionnellement bonnes. Les prix du maïs évoluaient également légèrement dans le vert ce lundi à la mi-séance, lui aussi poussé par la contraction de l’eurodollar. Les retours de rendements supérieurs aux attentes en Ukraine et des origines sud-américaines encore compétitives sur le marché européen limitent cependant toujours le potentiel de reprise des cotations sur Euronext.

Vers 13h30, le blé Euronext à échéance décembre 2025 s'appréciait de 0,75 €/t, à 188,50 €/t, tandis que le contrat mars 2026 avançait de 0,50 €/t, à 193,75 €/t. Le maïs Euronext à livraison novembre 2025 grimpait de 1 €/t, à 183 €/t, le terme mars 2026 montait de 0,50 €/t, à 187 €/t.