Prairies : une fertilisation soignée pour une récolte optimisée
La prairie est la base de l’alimentation pour les ruminants. Les fertiliser correctement est le gage d’une production de qualité, en quantité. C’est le moyen le plus rentable de produire des protéines à partir de son propre fourrage en limitant ainsi l’achat d’aliments concentrés.
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Bien sûr, un certain nombre de facteurs déterminent la conduite à tenir en matière de fertilisation :
- le type de sol et le climat, qui vont déterminer le potentiel de la parcelle
- le mode d’exploitation : plus le nombre de coupes sera important, plus les besoins en azote seront élevés
- la part de légumineuses présentes dans la prairie
Par exemple, sur des prairies implantées en ray-grass :
- deux coupes avec un rendement de 5,5 tonnes de matière sèche par hectare et une teneur en protéines de 11,4% nécessitent 100 kg N / ha (besoin 18 kg N / t MS).
- 5 coupes, un rendement de 11 tonnes de matière sèche par hectare avec 17,5% de protéines auront besoin de 310 kg N / ha (besoin 28 kg N / t MS).
A ces besoins, il faut venir déduire la part d’azote apportée par la minéralisation du sol, les éventuels apports organiques et les légumineuses pour déterminer la dose minérale restante à apporter.
Les premières coupes sont désormais effectuées partout en France. Effectuer un apport d’azote après la récolte de premier cycle va permettre une bonne croissance des graminées et va donc permettre une production de biomasse optimale pour la prochaine récolte.
La valorisation d’un apport d’azote sur prairies est soumis aux mêmes conditions que sur céréales. Les conditions météo suivant l’apport et la forme utilisée seront déterminantes pour un apport efficient. Ainsi, privilégier un apport sous forme d’ammonitrate comme MYPREMIAN® 33,5 N permet d’apporter de l’azote rapidement disponible pour la plante, tout en limitant les pertes par volatilisation.
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