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La lutte anti-limaces à de l'avenir Phosphate Ferrique et Biocontrôle : Le vrai du faux

Le contrat de solutions préconise le phosphate ferrique pour lutter contre les limaces, mais les agriculteurs sont parfois déçus de son efficacité. Tous les biocontrôles se valent ils ? Lequel choisir pour avoir les meilleurs résultats ? On fait le point.

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Le phosphate ferrique a été retenu dans le cadre du contrat de solutions, au motif que la substitution des anti-limaces conventionnelles par des appâts de biocontrôle à base de phosphate ferrique est possible. Mais comme le souligne Pierre Taupin, spécialiste ravageurs chez Arvalis : « À lui seul, le phosphate ferrique n’est pas suffisant pour être efficace, il doit être formulé et incorporé à des appâts pour être efficacement consommé par la limace.»

La formulation des appâts fait une différence évidente

Parmi les acteurs incontournables du marché des anti-limaces, DE SANGOSSE travaille le sujet depuis plusieurs années. « On peut reprocher au phosphate ferrique une action un peu trop lente en comparaison au traditionnel métaldéhyde. On observe également une surconsommation par la limace du produit avant de passer l’arme à gauche. Autrement dit, malgré la consommation de granulés, avec ces formulations, la limace a encore la possibilité de générer beaucoup de dégâts. Afin de lever ce frein, nous avons travaillé en R&D sur différentes sources de phosphate ferrique ainsi que sur la formulation de la substance active », explique Pierre Olçomendy, chef marché anti-limaces pour la société DE SANGOSSE.

« Dans notre solution, la substance active est optimisée pour obtenir de lIP MAX. Cette substance active améliore la rapidité d’action létale sur la limace. La qualité de l’appât a aussi été travaillée pour être au goût de la limace », poursuit Pierre Olçomendy.

Les essais le prouvent, seul l’anti-limaces IP MAX a une efficacité comparable aux métaldéhydes

Vous l’avez vu dans la vidéo, ce n’est ni la quantité de substance active, ni le nombre de granulés qui fait l’efficacité mais bien la formulation. Les essais menés en cages ont démontré que tous les appâts ne se valent pas. La gamme COLZACTIF , tire son épingle du jeu en termes de rapidité d’action, faisant ainsi toute la différence.

Cette efficacité est soulignée par Pierre Taupin d’Arvalis : « En tendance, IP MAX présente une efficacité équivalente à celle des solutions à base de méthaldéhyde »

 

Il faut avoir en tête que tous les anti-limaces à base de phosphate ferrique ne se valent pas. La différence d’efficacité se joue sur les qualités conjuguées de la matière active et de l’appât.

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