Interprofession des semences Mise à jour du décret régissant les missions du Gnis
Le décret relatif à la création de l’interprofession de la filière semencière française a été modifié. Le Gnis a été officiellement reconnu comme interprofession.
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Le décret n°62-585 du 18 mai 1962, à l’origine de la création du Gnis, a été modifié par la publication du décret n°2015-718 du 24 juin 2015. Certaines dispositions régissant cette organisation interprofessionnelle ont donc été actualisées. Le Gnis a notamment été officiellement reconnu comme interprofession dans le cadre des nouvelles règles de l’Organisation Commune des Marchés (Ocm) des produits agricoles en Europe.
Pierre Pagesse, président du Gnis, se réjouit que ce nouveau décret ait « conservé un équilibre entre les missions interprofessionnelles et celles de service public déléguées ».
Le Gnis coordonne les relations entre tous les acteurs de la filière semences et plants, soit 261 entreprises françaises de création variétale, de production de semences et plants, 19.085 agriculteurs-multiplicateurs et des distributeurs, agriculteurs utilisateurs et industries de transformation. Il soutient le développement du secteur semences dans différents pays du monde et accompagne les entreprises françaises à l’exportation. Ainsi, la France est le 1er producteur européen de semences et plants et le 1er exportateur mondial avec un chiffre d’affaires de 3,2 milliards d’euros.
L’Etat a choisi le Gnis pour déléguer ses missions de de service public dans le domaine du contrôle des activités relatives aux semences et plants. Cet organisme est donc chargé de la certification des semences et plants par son service technique, le Soc (Service officiel de contrôle et de certification).
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