Réduction de l'usage des phytosanitaires Gnis : « Les semences au cœur de la transition agro-écologique »
Dans un contexte de réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires, la filière semences et plants a souhaité, dans un communiqué, réaffirmer sa place centrale pour ces enjeux sociétaux et environnementaux.
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Les résultats attendus pourraient être atteints rapidement grâce à des méthodes récentes d'amélioration des plantes : « Il est donc essentiel que la filière semences puisse travailler avec ces outils afin de contribuer efficacement et rapidement à la transition écologique », précise le Gnis. Pour le moment, la filière a encore besoin d'utiliser ces solutions chimiques : des alternatives existent, comme le biocontrôle, mais elles ne peuvent pas répondre à toutes les problématiques rencontrées. La filière souhaite que « l'État mette en place tout ce qui est nécessaire pour développer la recherche publique afin de développer des partenariats avec le secteur privé à la hauteur de cette recherche de solutions alternatives aux produits phytosanitaires ».
De plus, le Gnis souhaite rappeler que la grande diversité des variétés contribue à répondre à ces enjeux environnementaux. En effet, ce sont 400 variétés de plantes agricoles qui sont inscrites chaque année. « Le processus d'inscription des variétés d'espèces agricoles inclut une composante environnementale pour l'épreuve dite de valeur agronomique et technologique ». Les variétés nouvellement inscrites résistent naturellement mieux aux maladies et aux ravageurs, permettant de limiter voire de se passer de produits phytosanitaires.
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