Les mélanges fourragers Les éleveurs, en quête de références sur les mélanges

À la question, qu’attendez-vous des mélanges fourragers multi-espèces, les éleveurs répondent avant tout « améliorer la qualité des prairies temporaires » (67 % des réponses). Viennent ensuite le souhait de gagner en productivité (49 %), puis d’améliorer la régularité et la résistance aux stress climatiques des prairies (44 %). Si ce dernier point paraît aujourd’hui évident après les épisodes de sécheresse et de canicule des dernières campagnes, cette réponse n’était pas citée aussi fréquemment dans la précédente enquête de Jouffray-Drillaud conduite en 2014.

Passer de la théorie à la pratique

« Notre dernière étude, menée auprès de 400 éleveurs fin 2019, illustre clairement cette nouvelle attente des éleveurs, constate Fabien Montmeas, chef marché semences fourrage et luzerne chez Jouffray-Drillaud. Sécuriser leurs stocks fourragers arrive en tête de leurs préoccupations. Juste derrière, l’objectif est de réduire le coût de l’aliment et de gagner en autonomie protéique. Notre enquête révèle que 23 % des personnes interrogées sont prêtes à augmenter leurs surfaces de mélanges fourragers multi-espèces. Et pourtant, tous ne franchissent pas le cap. Entre déceptions passées et manque de références techniques propres à leur région, le passage de la théorie à la pratique reste parfois compliqué. »

Expliquer, chiffres à l’appui

Pour répondre à cette attente et apporter des résultats chiffrés adaptés à chaque région, Jouffray Drillaud déploie, depuis 1995, des Pôles Experts, vaste réseau d’essais implantés dans les cinq principaux bassins de production laitiers français : Ille-et-Vilaine, Meurthe-et-Moselle, Vienne, Pyrénées-Atlantiques et Puy-de-Dôme. « Produire des résultats locaux permet d’accumuler des références techniques, de valider la performance de nos produits dans différentes conditions pédoclimatiques et de bâtir un solide mode d’emploi, poursuit Fabien Montmeas. Une étape indispensable pour accompagner au mieux le déploiement de ces mélanges au sein des assolements des exploitations. Car par le passé, certains éleveurs ont pu être déçus par des produits non adaptés à leur système de production ou peu performants dans les conditions climatiques locales. Tous les mélanges ne se valent pas ! À nous d’expliquer les réels bénéfices de notre gamme prête à l’emploi M-Les Mélanges. »

Sécuriser les stocks, réduire les coûts

Fabien Montmeas en est sûr : « Les éleveurs veulent en savoir plus sur cette gamme ». Pour preuve, les bons résultats de l’offre M-Les Mélanges du semencier sur le marché mature des semences fourragères : « une progression annuelle en volume de 12 % sur les quatre dernières années, précise-t-il. Une évolution qui nous encourage à poursuivre dans cette voie : faire la démonstration localement de la performance de notre approche innovante des mélanges fourragers. ».