Zones agricoles défavorisées Des « signes encourageants » du ministère de l'agriculture
Le ministère de l'agriculture a envoyé des « signes encourageants » dans son projet de révision de la carte des zones défavorisées, a indiqué mercredi soir à l'AFP une responsable de la FRSEA d'Occitanie pour expliquer la levée des barrages mis en place dans la région de Toulouse.
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« Il y a eu des signes encourageants du ministère », a déclaré à l'AFP Sophie Misiak, directrice de la FRSEA : « le ministère dit qu'ils sont en train de refaire des simulations avec quelques critères proposés par l'Occitanie, ce qui nous permettrait de re-rentrer 345 communes par rapport à la carte du 20 décembre, qui en excluait 508 ». Des chiffres confirmés par le ministère, qui indique que « le projet soumis est bien un projet soumis à l'échelon national, qui sera présenté vendredi, sans caractère arbitraire favorisant un territoire quel qu'il soit », le ministère étant soumis à des critères européens.
Le document présenté vendredi au comité de suivi national sera « très proche de la version qui sera transmise à Bruxelles, qui devra l'entériner dans un délai de quatre à six mois », a déclaré à l'AFP un participant à la réunion de mercredi côté ministère. « Chaque département a pris l'engagement de lever les blocages tout en étant en vigilance d'ici à la réunion de vendredi », lors de laquelle le ministère pourrait proposer une nouvelle version de cette carte, qui fixe les régions éligibles à certaines aides européennes.
« C'est encourageant mais pas complètement satisfaisant », a toutefois ajouté Sophie Misiak, selon qui il y aurait encore de « fortes disparités départementales » à déplorer : « il y a des choses qui ne sont pas réglées dans l'Aude et dans le Gers », a-t-elle indiqué. « On reste mobilisé », a-t-elle conclu. Parmi les critères pris en compte par le ministère, le « petit parcellaire ». « En Occitanie, on a plein de parcelles qui sont morcelées », a expliqué la directrice de la FRSEA, évoquant la prise en compte de « parcelles inférieures à quatre hectares », qui compliquent le travail agricole.
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