Herse rotative Le Lion de Pöttinger sort ses dents et fait peau neuve
Les ingénieurs autrichiens de Pöttinger modernisent leur herse rotative de la gamme Lion et lui offrent davantage de polyvalence et de mordant grâce aux dents renforcées. De conception plus robuste, l’outil répond au besoin des tracteurs jusqu’à 270 ch de puissance.
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En grandes cultures, la herse rotative est un outil indispensable pour ceux qui labourent et qui souhaitent ensuite affiner leur terre en vue de semer dans les meilleures conditions. Le plus souvent, elle est même associée au semoir pour ne faire qu’un passage. L’Autrichien l’a bien compris grâce à sa gamme Lion, dont la largeur de travail oscille entre 2,5 et 4 m.
Le lit de semence est à soigner pour assurer la mise en terre optimale des graines. La préparation doit être uniforme et bien nivelée. La conception des rotors de l’équipement permet de travailler de manière active, et ceci jusqu’à l’extérieur, d’un bord à l’autre de l’outil. Le porte-dents a d’ailleurs été entièrement intégré au support du rotor, de quoi garantir l’absence de terre au-dessus de ceux-ci. Fini les résidus de récolte qui s’accrochent dedans, tout comme le système pare-pierre devient inutile.
Les herses rotatives Lion proposent 3,3 rotors au mètre (de largeur de travail), ce qui en fait tantôt une herse, tantôt un cultivateur. À partir de 4 rotors/m, l’engin devient une herse uniquement. Il convient donc de modifier la position des dents pour changer d’application. L’angle de balayage de la dent est à l’origine de la qualité de la structure de sol sur toute la profondeur de travail.
Si celle-ci prend une position agressive, elle brise le sol par le dessous, ce qui brasse mieux le terrain. Résultat : une dent à géométrie équivalente peut donc avoir deux utilisations. Les dents promettent aussi une durée de vie supérieure, assurant ainsi la constance en termes d’efficacité et de profondeur de travail. La version Durastar, revêtue de plaquettes en carbure de tungstène (disponible en option), renforce d’autant plus cette durée de vie.
Même largeur au travail qu’au transport
L’opérateur gagne en confort, plus besoin de replier les panneaux latéraux vers le haut en arrivant au champ. Le système se retrouve dans le même gabarit que celui sur route. En clair, plus besoin de modifier les largeurs de travail des machines de 3 m, 3,5 m et 4 m au moment d’emprunter la route, sachant que cette largeur varie d’un pays à l’autre. De quoi donc gagner du temps !
Le tablier d’entraînement est renforcé grâce au tube de grosse section installé dessus. Son rôle est de protéger le dispositif contre les pierres et contre l’intrusion dans la zone de travail. Ce qui par ailleurs facilite l’ajout d’efface-traces. Pour adapter la machine aux conditions de travail, la profondeur de travail se gère via l’hydraulique du tracteur (en option) ou en repositionnant les brides à boulon dans l’un des neuf trous de position. À l’arrière, la planche de nivellement est en standard ; elle se règle automatiquement en fonction de la profondeur du rouleau. Inutile de la repositionner si le conducteur modifie la profondeur de travail !
Des modèles adaptés aux tracteurs jusqu’à 270 ch
Pour que la puissance du boîtier soit en adéquation avec celle du tracteur, le constructeur propose trois boîtes de vitesses différentes, selon le modèle. La version rigide baptisée Classic correspond aux engins jusqu’à 150 ch de puissance, la Lion aux tracteurs jusqu’à 200 ch et enfin la Lion Master jusqu’à 270 ch.
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