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[Vidéo] Vu sur le web Un agriculteur ukrainien explique l’impact de la guerre sur son activité

La guerre en Ukraine a détruit des installations et du matériel. 25 % des terres arables ne seraient plus cultivées.

Avant que la guerre n’éclate, l’Ukraine figurait parmi les principales puissances agricoles mondiales. Entre matériel détruit, champs minés, pénurie de main-d’œuvre liée à la mobilisation, flambée du prix des matières premières, routes bloquées… Comment la vie des exploitations agricoles s’organise-t-elle aujourd’hui ? C’est ce à quoi tente de répondre le fermier qui répond aux questions de la journaliste.

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Nos confrères du site Matériel Agricole ont publié la vidéo d’une interview menée par la journaliste ukrainienne Yelisaveta Kudinenko s’entretenant avec Viktor Sheremeta, agriculteur près de Kiev. Celui-ci explique comment il tente de poursuivre son activité malgré les difficultés que la guerre a engendrées. Entre les jeunes qui ont été mobilisés sur le front, les prix indécents de certaines matières premières et le matériel détruit par les bombardements… Difficile de maintenir son activité. 

Le fermier exploite les 2 000 ha de sa ferme, surface à laquelle ce sont ajoutés 500 ha de paysans voisins, incapables de travailler leurs terres. Pour réduire les charges de production, l’homme a choisi de ne plus utiliser de produits phytopharmaceutiques originaux, au profit de solutions sous licence. Une sorte de médicaments génériques en quelque sorte. Côté semences, même chose. L’agriculteur achète des semences locales, moins chères que celles vendues par les firmes internationales.

Autre difficulté : la pénurie de main-d’œuvre. Nombreux sont les travailleurs à avoir été appelés par l’armée pour aller se battre, laissant les entreprises sans personnel. Du coup, les propriétaires ont recours aux retraités pour absorber la charge de travail, en plus des heures interminables qu’eux-mêmes effectuent. Nécessairement, la productivité diminue bien que chaque Ukrainien soit conscient de devoir travailler pour lui et ses congénères partis au front. 25 % des terres arables du pays ne sont actuellement plus cultivées à cause de la guerre.

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