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Weather Market Les semis russes sont ralentis par l’absence de pluies

Le manque de pluies suscite de premières préoccupations en Russie.

La France profite de conditions relativement favorables aux récoltes de printemps et aux semis d’hiver. En Russie, en Ukraine et dans l’hémisphère sud, le manque de précipitations est toutefois préoccupant.

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Les conditions climatiques en France ont de nouveau été marquées par des épisodes de hautes températures et l’absence de précipitations notables au cours de la semaine écoulée. Ce climat a permis une rapide accélération des récoltes de maïs et de tournesol, ainsi que l’avancée des premiers semis de céréales d’hiver. Le manque d’apport hydrique risque toutefois de ralentir les plantations à moyen terme, tandis que les risques d’attaques d’insectes sur les colzas en développement sont toujours sous surveillance.

Le sud de la Russie et l’Ukraine souffrent de leur côté encore d’un lourd déficit hydrique qui ralentit nettement les semis d’hiver. Les prévisions météo s’avèrent par ailleurs peu fiables pour le moment, avec des volumes d’apports pluvieux anticipés à sept jours très disparates selon les modèles observés. Aux US en revanche, les travaux de moissons du maïs et du soja et les semis de blé d’hiver profitent d’un climat relativement favorable pour progresser.

Concernant l’hémisphère sud, l’Argentine souffre à nouveau d’un manque de précipitations après une légère amélioration constatée au début du mois de septembre. La première vague de semis de maïs au Brésil progresse également dans un contexte de manque de pluies. Des pluies sont en revanche attendues à l’est de l’Australie cette semaine, mais ces apports risquent d’être trop tardifs après des mois de sécheresse et à l’approche des premières récoltes. Ces précipitations risquent en outre de causer des inondations dans les parcelles.

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