L’absence de pluies commence à inquiéter en France
Le manque de pluies commence à susciter quelques préoccupations en France, mais les cartes météo annoncent pour le moment une amélioration à deux semaines. En Russie et en Ukraine, la tendance est également à l’amélioration.
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Après les excès de pluies subis durant la période de semis, c’est désormais le manque d’apports qui commence à préoccuper dans les campagnes françaises. Comme en Allemagne et, dans une moindre mesure, au Royaume-Uni, les cumuls de pluies durant le mois de mars ont été particulièrement faibles et risquent ainsi d’entraver le développement printanier des cultures d’hiver. Les réserves hydriques des sols confortables et l’arrivée de pluies annoncée à la mi-avril, certes mesurées, devraient toutefois permettre d’écarter les risques à court terme.
En mer Noire, et notamment dans le Sud de la Russie, les pluies se sont quant à elles montrées bien plus intenses durant la dernière quinzaine et ont quasiment comblé le déficit qui s’était creusé en début d’année. Les températures douces et les apports encore conséquents annoncés à quinze jours en Ukraine et en Russie tendent également à rassurer les producteurs locaux. Dans le Midwest américain en revanche, la sécheresse reste intense et les pluies annoncées à sept jours risquent de ne toucher que partiellement le Kansas, principal État producteur de blé d’hiver du pays.
Les conditions de semis restent en revanche favorables dans l’ensemble de la Corn Belt et permettent, déjà, une avance notable dans les plantations de maïs, mais les lourdes averses présentent sur les cartes météo pourraient retarder les prochains travaux. Les conditions climatiques au Canada sont également de nouveau observées à l’approche des semis de blé de printemps et de canola et s’annoncent, pour le moment, bénéfiques à une rapide avancée des chantiers à venir.
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