Le blé européen profite encore de conditions climatiques favorables

L’hiver devrait rapidement s’installer en cette fin d’année en Europe, sans toutefois causer de préoccupations majeures. Des températures minimales négatives sont en effet annoncées dès ces prochains jours dans l’Hexagone et dans une bonne partie de l’Allemagne, mais ce coup de froid devrait rester suffisamment mesuré pour écarter tout risque de dégâts sur les cultures. À l’inverse, la baisse annoncée du thermostat devrait permettre un endurcissement des plantes et de limiter le développement précoce de maladies dans certaines parcelles.

Le bassin mer Noire et l’ensemble de la Russie enregistrent sans surprise des températures bien plus basses en ce début d’hiver, mais ces dernières ressortent relativement normales pour la saison. Une couverture neigeuse s’est par ailleurs formée dans une bonne partie de la Russie depuis la mi-décembre et écarte ainsi les risques dans les zones de production les plus froides. Un creux de températures sous les -10 °C est cependant annoncé en fin de semaine dans le Sud de la Russie, où les cultures sont encore à découvert.

Dans le Midwest américain, les températures ressortent à l’inverse anormalement douces pour la période de l’année, mais une première vague de froid est prévue dans le Kansas durant la première semaine de janvier. Les principaux États producteurs de blé d’hiver américains souffrent en outre encore d’un léger déficit hydrique. En Amérique du Sud, les cultures de maïs et de soja profitent par ailleurs encore d’un climat relativement favorable, et l’arrivée de précipitations bénéfiques annoncées en Argentine tend à rassurer les producteurs locaux.