Condamnation de Bové
Attac demande à Chirac d'utiliser son droit de grâce
par AFPil y a 23 ans1 min de lecture
PARIS, 20 nov (AFP) - L'association anti-mondialisation libérale Attac demande à Jacques Chirac d'utiliser son droit de grâce, après la confirmation de la condamnation de José Bové et de plusieurs militants pour la destruction de plants de riz transgénique dans l'Hérault, mercredi dans un communiqué.
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"Attac se tourne vers le Président de la République, gardien des libertés publiques, pour qu'il use de son droit de grâce constitutionnel en faveur des condamnés", indique l'association.
Elle dénonce "la criminalisation des mouvements sociaux qui est ainsi en marche avec une justice à plusieurs vitesses" et se déclare "totalement solidaire des militants condamnés, et notamment de José Bové, membre fondateur de l'association".
"Il appartient (à Jacques Chirac) d'enrayer le trouble profond sur le fonctionnement de la justice qui est en train de gagner l'opinion et, en même temps, de veiller à une image internationale de la France qui serait très gravement détériorée par la mise en prison de militants syndicalistes", estime l'organisation.
La Cour de cassation a rejeté mardi le pourvoi de José Bové contre sa condamnation en décembre 2001 pour la destruction de plants de riz transgénique dans l'Hérault, et il doit donc subir une peine de 14 mois d'emprisonnement.
Le pourvoi rejeté concerne également René Riesel, ex-dirigeant de la Confédération, condamné à la même peine que M. Bové, et Dominique Soullier, agriculteur, condamné à 6 mois d'emprisonnement avec sursis et 3.811 euros d'amende.