Professionnelles ou consommatrices L'avenir du vin passe par les femmes
PARIS, 15 oct 2004 (AFP) - Oenologues, cavistes, viticultrices, sommelières mais aussi consommatrices et surtout premières acheteuses: l'avenir du vin passe par les femmes, estime la profession qui cherchent à conquérir la gente féminine pour capter de nouveaux marchés.
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"Nous assistons à une extraordinaire évolution des modes de vie. Les vignerons doivent désormais prendre en compte l'arrivée des femmes sur le marché du vin, puisque ce sont elles qui effectuent les trois-quarts des achats de vin en grandes surfaces", a expliqué Alain Vironneau, président du syndicat des Bordeaux et Bordeaux supérieur lors d'une réunion à Paris. De nombreux efforts doivent être réalisés pour séduire plus les femmes, estiment les professionnels. "Il y a indiscutablement un travail à accomplir pour proposer des vins plus légers, moins alcoolisés, plus frais, plus aromatiques", a relevé Chritian Melani, de la division Etudes et Marchés de l'Onivins (Office national interprofessionnel des vins) lors d'une réunion de presse. La conquête de ce public féminin passe par des produits plus adaptés, mais aussi par un rituel et un langage moins élitistes pour les déculpabiliser. "On est pas obligé d'être un expert, un oenologue ou un sommelier pour apprécier un vin", estime M. Melani. "Et arrêtons de crier à l'hérésie si madame ou mademoiselle souhaite rajouter de l'eau dans son verre de vin", a-t-il poursuivi. Enfin, l'acte d'achat demeure encore problématique pour nombre de femmes qui peinent à choisir un vin, les étiquettes s'avérant trop souvent "incompréhensibles", a expliqué Marie-Louise Banyols, directrice du mégastore du vin Lavinia de Barcelone. "On manque d'informations sur les étiquettes, tout le monde est perdu", a-t-elle estimé. |
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