Login

Justice Assigné en justice par BASF, Philippe de Villiers maintient ses déclarations

LA ROCHE-SUR-YON, 28 oct 2004 (AFP) - Philippe de Villiers a assuré jeudi qu'il ne retirait "aucune des révélations" sur l'insecticide Régent qui lui ont valu d'être renvoyé en correctionnelle pour diffamation envers BASF, producteur de cet insecticide.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

"Malgré les menaces, Philippe de Villiers ne retire bien entendu aucune des révélations qu'il a faites dans son récent ouvrage "Quand les abeilles meurent, les jours de l'hommes sont comptés", a-t-il indiqué dans un communiqué.

Le président du Mouvement pour la France (MPF), également président du conseil général de Vendée, a fait l'objet le 28 juillet d'une double mise en examen pour diffamation sur plainte de la société BASF: l'une pour avoir accusé dans son livre la société BASF Agro d'être responsable de la surmortalité des abeilles, et l'autre pour avoir déclaré dans le journal le Parisien: "Je crois aujourd'hui que les grands groupes phytosanitaires qui fabriquent des produits ont établi des systèmes d'intimidation qui paralysent les administrations de l'Etat".

Le juge d'instruction en charge du dossier a rendu cette semaine son ordonnance de renvoi devant le tribunal pour les déclarations au Parisien. M. de Villiers devrait également être renvoyé devant le tribunal pour son livre, selon une source proche du dossier. Dans son ouvrage, M. de Villiers appuie les thèses défendues par les apiculteurs sur le Régent TS du groupe BASF et le Gaucho du groupe allemand Bayer.

Selon les apiculteurs, ces produits d'enrobage des semences -à base de fipronil- contaminent le pollen des fleurs et agissent comme des neurotoxiques sur les abeilles qui viennent butiner.


A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement