OMC Les députés français pour l'"exception alimentaire"
Le droit des pays pauvres à pouvoir nourrir leurs populations exige l'instauration d'une "exception alimentaire" au libre-échange et un changement d'orientation des négociations en cours à l'organisation mondiale du commerce (OMC), estime un rapport parlementaire publié mercredi 4 février 2004.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
"La libéralisation des échanges agricoles ne peut répondre aux préoccupations alimentaires des pays pauvres", qui sont de plus victimes de "la baisse du prix de leurs produits de base", indique François Guillaume (UMP, Meurthe-et-Moselle), ancien ministre de l'Agriculture et rapporteur du texte. "Libéraliser à tout va l'agriculture aboutit, à terme, à faire reposer la sécurité alimentaire de la planète sur la production des pays les plus compétitifs", estime-t-il, en préconisant de "renoncer à la fausse alternative qui est proposée pour la relance des négociations agricoles" à l'OMC. |
Pour accéder à l'ensembles nos offres :