Dijon Congrès mondial d'orchidées : gare aux espèces protégées
La plupart des orchidées sauvages sont des espèces protégées, dont le commerce est strictement encadré par la convention de Washington, rappellent vendredi dans un communiqué les services des Douanes et du ministère de l'Ecologie alors que s'ouvre un congrès mondial d'orchidées à Dijon.
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Des milliers d'orchidées sont exposées et proposées à la vente lors du 18e congrès mondial d'orchidées, qui se tient pour la première fois en France. Les prix peuvent aller jusqu'à 5 000 euros et "il serait dommage qu'un amateur d'orchidées se laisse abuser", a indiqué André Doriath, directeur interrégional des Douanes de Bourgogne.
La plupart des orchidées sauvages (à ne pas confondre avec les hybrides cultivées pour les fleuristes) sont inscrites à l'annexe II de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore menacées (CITES). Leur détenteur doit obligatoirement produire un certificat d'importation et/ou d'exportation.
L'annexe II comprend les espèces qui "pourraient devenir menacées si leur commerce n'était pas soumis à une réglementation stricte", au moyen d'un système de permis et de quotas. Y figurent aussi bien des animaux (primates, félins, cétacés, rapaces, perroquets, crocodiles) que les orchidées.
Certaines orchidées menacées d'extinction sont même inscrites à l'annexe I, qui interdit le commerce sauf de très rares exceptions. L'identification des orchidées requiert la présence d'experts botanistes, qui conseillent les services des douanes, a précisé M. Doriath.
Les douanes contrôleront le salon pendant toute sa durée, y compris sur les routes, avec une quinzaine d'agents, a précisé M. Doriath. L'importation frauduleuse entraîne la confiscation et une amende.
Les services de l'Ecologie seront sur place pour délivrer des certificats d'exportation.
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