Des milliers d'orchidées sont exposées et proposées à la vente lors du 18e congrès mondial d'orchidées, qui se tient pour la première fois en France. Les prix peuvent aller jusqu'à 5 000 euros et "il serait dommage qu'un amateur d'orchidées se laisse abuser", a indiqué André Doriath, directeur interrégional des Douanes de Bourgogne.
La plupart des orchidées sauvages (à ne pas confondre avec les hybrides cultivées pour les fleuristes) sont inscrites à l'annexe II de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore menacées (CITES). Leur détenteur doit obligatoirement produire un certificat d'importation et/ou d'exportation.
L'annexe II comprend les espèces qui "pourraient devenir menacées si leur commerce n'était pas soumis à une réglementation stricte", au moyen d'un système de permis et de quotas. Y figurent aussi bien des animaux (primates, félins, cétacés, rapaces, perroquets, crocodiles) que les orchidées.
Certaines orchidées menacées d'extinction sont même inscrites à l'annexe I, qui interdit le commerce sauf de très rares exceptions. L'identification des orchidées requiert la présence d'experts botanistes, qui conseillent les services des douanes, a précisé M. Doriath.
Les douanes contrôleront le salon pendant toute sa durée, y compris sur les routes, avec une quinzaine d'agents, a précisé M. Doriath. L'importation frauduleuse entraîne la confiscation et une amende.
Les services de l'Ecologie seront sur place pour délivrer des certificats d'exportation.