Rhône-Alpes L'opposition au Codex Alimentarius, une priorité pour la CRIIRAD
La CRIIRAD fait une priorité de la mobilisation citoyenne contre le Codex Alimentarius, un code international régissant la production et le commerce des produits alimentaires et le contrôle de leur qualité, indique son président Roland Desbordes au terme d'un colloque organisé à Lyon vendredi et samedi.
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La Commission du Codex Alimentarius, créé en 1963 par la FAO et l'OMS, élabore des normes alimentaires, des lignes directrices et d'autres textes, ayant pour buts principaux la protection de la santé des consommateurs, la promotion de pratiques loyales dans le commerce des aliments et la coordination de tous les travaux de normalisation sur les aliments.
L'Union européenne travaille sur une position commune concernant ce Codex Alimentarius, "mais le premier projet de position est trop alambiqué, puisqu'il dit que le texte n'est pas satisfaisant, mais que tout n'est pas à jeter. Nous demandons une position beaucoup plus ferme des Européens pour la prochaine réunion de juillet à Rome", a expliqué M. Desbordes.
Pour ce faire, "il faut lancer un travail des citoyens, par des mobilisations, des pétitions, afin que la pression monte au niveau européen", a-t-il poursuivi.
Hélène Blanchard, vice-présidente (Verts) du conseil régional Rhône-Alpes déléguée à l'environnement et à la prévention des risques, a évoqué la possibilité de faire voter par le conseil régional une motion contre le Codex Alimentarius, a indiqué M. Desbordes.
Laboratoire privé créé après l'accident de la centrale ukrainienne de Tchernobyl en avril 1986, la Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD) organisait un colloque sur les risques liés au nucléaire, qui s'est tenu au siège du conseil régional Rhône-Alpes, vendredi et samedi.
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