Santé publique Un état des lieux des risques alimentaires pour le grand public
Le grand public soucieux d'éviter le double écueil des phobies alimentaires et des promesses fallacieuses de "miracles" en matière de santé poura trouver des réponses dans le premier cahier "Nutrition et risques alimentaires", édité par Textuel en collaboration avec des scientifiques de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa).
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"Où en est-on sur les prions? quels sont les aliments sources d'allergies? Faut-il enrichir son alimentation en iode?" Le premier opuscule de l'Afssa, qui sera disponible en librairie le 13 mai, fournit au lecteur un état des lieux des connaissances scientifiques actuelles sur huit questions de cet ordre: omégas 3, iode, allergies, sucre, vache folle, soja, promesses santé, eau.
On apprend par exemple que, "contrairement à une idée répandue, le sel marin non enrichi est dépourvu d'iode: moins de 1 microgramme pour 100 grammes", ou que les données actuelles "ne permettent pas aux chercheurs de confirmer que l'obésité est clairement liée à la consommation de glucides en général".
Créée en 1999 pour mieux organiser l'expertise scientifique après les grandes crises sanitaires comme celle de la vache folle, l'Afssa a pour mission de mener des recherches, et évaluer les risques liés à l'alimentation, s'appuyant sur 500 experts et universitaires du secteur public. Elle rend quelque 400 avis par an.
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