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Agrochimie Bayer CropScience "consulte les syndicats" sur son code de déontologie

La direction française du groupe agrochimique Bayer CropScience a indiqué mardi qu'elle poursuivait son dialogue avec les syndicats au sujet d'un code de déontologie qu'elle souhaite adopter dans l'entreprise et qui est dénoncé comme liberticide par ces derniers.

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"Comme la loi nous le demande, nous avons consulté les élus du personnel et nous avons même créé des groupes de travail avec les syndicats pour voir ce qui pouvait être amélioré ou modulé dans ce texte", a expliqué un porte-parole de Bayer CropScience à l'AFP. Lundi, les syndicats s'étaient émus de ce projet de code de déontologie, inspiré par la loi américaine anti-fraude Sarbanes-Oxley, qui constitue, selon la CGT, "une restriction inadmissible des libertés des salariés".

Ce projet, prévoit notamment la mise en place d'un numéro vert permettant à tout salarié de dénoncer anonymement les faits qui pourraient être illégaux. Il stipule également que le salarié ne devra pas ternir la réputation de l'entreprise et prévoit des sanctions "en cas d'infraction à la loi en dehors de son travail", a expliqué la CGT. "Ce code existe déjà chez Bayer depuis 1999 et son entrée en Bourse à New York. Nous avons été amenés à le revoir suite à la loi Sarbanes-Oxley dans le monde entier.

Mais il est vrai que certaines mesures comme les dénonciations anonymes sont inacceptables en France pour des raisons qui s'expliquent par l'Histoire", a reconnu le porte-parole. Pour autant, si "le processus de dialogue se poursuit (pour) adapter le texte au cadre français", le porte-parole s'est empressé d'ajouter que le texte devait être adopté au niveau mondial. "On ne peut pas avoir un texte pour la France et un texte totalement différent pour le reste du Monde", a-t-il expliqué. "Je ne sais pas quand le texte sera adopté. Un point sera fait à chaque comité central d'entreprise (CCE). Mais je ne pense pas que les discussions dureront trop longtemps", a-t-il conclu.

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