Login

OGM Les semenciers pour "des sanctions exemplaires" au procès des anti-OGM

Le Groupement national interprofessionnel des semences (GNIS) attend "des sanctions exemplaires" pour "en finir avec le vandalisme en réunion", lors du procès mardi et mercredi 20 et 21 septembre à Toulouse de 9 responsables politiques et syndicaux, pour un fauchage anti-OGM mené en juillet 2004 en Haute-Garonne, indique-t-il dans un communiqué.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Le GNIS, qui affirme que "40 % des essais légalement autorisés ont déjà été détruits", estime qu'il ne peut "plus tolérer de subir chaque année les exactions d'une minorité d'activités sans que des sanctions propres à les dissuader de continuer ne leur soient infligées". "Il revient à l'Etat de tout mettre en oeuvre pour faire respecter les règles" quant à "la protection des propriétés privées et le droit pour un organisme public ou privé de conduire des recherches légalement autorisées par le gouvernement" lorsqu'elles sont bafouées, ajoute le GNIS.

Parmi les responsables politiques et syndicaux jugés, figurent notamment le député (Verts) Noël Mamère et le député européen (Verts) Gérard Onesta. Pour le GNIS, "la présence d'élus parmi les prévenus est inacceptable", car "dans un Etat de droit, les représentants du peuple sont en effet censés faire respecter les lois et non les transgresser".

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement