Le GNIS, qui affirme que "40 % des essais légalement autorisés ont déjà été détruits", estime qu'il ne peut "plus tolérer de subir chaque année les exactions d'une minorité d'activités sans que des sanctions propres à les dissuader de continuer ne leur soient infligées". "Il revient à l'Etat de tout mettre en oeuvre pour faire respecter les règles" quant à "la protection des propriétés privées et le droit pour un organisme public ou privé de conduire des recherches légalement autorisées par le gouvernement" lorsqu'elles sont bafouées, ajoute le GNIS.
Parmi les responsables politiques et syndicaux jugés, figurent notamment le député (Verts) Noël Mamère et le député européen (Verts) Gérard Onesta. Pour le GNIS, "la présence d'élus parmi les prévenus est inacceptable", car "dans un Etat de droit, les représentants du peuple sont en effet censés faire respecter les lois et non les transgresser".