OMC Opposition frontale entre la France et le Commissaire Mandelson
Dès le premier jour des négociations, la tension est montée d’un cran entre La France et l’UE. La France qui se dit, "préoccupée" par l'état des négociations a récusé par avance l'idée de tout nouveau geste de l'Union européenne sur le volet agricole, contredisant des propos tenus juste auparavant par le négociateur européen.
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Le commissaire Peter Mandelson a en effet déclaré que l'UE n'était pas "enfermée dans une tranchée". "Si les circonstances le permettent, l'UE est prête à avancer et à se rapprocher de ce que le G20 (des grands pays émergents) a mis sur la table", c'est-à-dire la demande d'une diminution plus importante des droits de douanes des pays développés.
Toutefois selon la Commissaire européenne à l'Agriculture Mariann Fischer Boel, les Européens seraient très vigilants à ce sujet sur les produits sensibles. Le directeur général de l'OMC Pascal Lamy a essayé d'esquisser en quelques chiffres les contours d'un compromis pour un accord à Genève. Il s’agit notamment d’imposer un plafond "inférieur à 20 milliards de dollars" au soutien interne que les Etats-Unis accordent à leurs fermiers.
Autre élément de la démonstration de Pascal Lamy : la baisse moyenne des tarifs agricoles, élément clef de la négociation, pour laquelle les Etats-Unis avancent le chiffre de 66 %, le G20 des grands pays émergents demandant 54 % et l'UE, dans son offre du 28 octobre 2005, offrant 39 %.
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