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Protection des cultures La Santé du blé : au cœur de la prévention des maladies

Pascal Lhermitte est un agriculteur passionné de communication. Chaque mois, il publie sur son site la gazette de sa ferme réalité. Il nous propose ici sa réflexion sur la santé du blé.

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Ce témoignage est extrait de la gazette de la ferme réalité, newsletter mensuelle du site de l'agriculteur Pascal Lhermitte. Pour recevoir sa newsletter, n'hésitez pas à vous inscrire sur son site lamoinerie.com en cliquant ICI (inscription dans le menu à gauche de la page d’accueil du site).
Le mois dernier avec cette rubrique « derrière la haie », nous réalisions un saut à quelques kilomètres de la ferme, ce mois-ci nous allons juste derrière cette haie qui nous borde, dans ce champ de blé pour nous intéresser plus précisément à la santé de la céréale, reportage au coeur de la prévention des maladies ou tentatives de réponses à quelques-unes des questions sociétales : chimiques or not chimique, danger ou obligation ?

Dans l’esprit des professionnels, les maladies des céréales sont synonymes de traitements chimiques. Nous préférerons parler ici de protection sanitaire de la plante. Dans l’esprit des néophytes peu ou mal informés, cette pratique n’a pas bonne presse et fait peur. Pour les premiers, le but à atteindre s’exprime en termes de rendements et de qualité du produit à récolter. Pour les seconds, qui sont avant tout des consommateurs, les préoccupations majeures s’articulent autour des notions : risque zéro, respect de l’environnement, produit pas cher… La notion de prix devient aussi aujourd’hui (de gré ou de force) la préoccupation des producteurs.


Fusariose sur épi (© Arvalis - Institut du végétal)
Pietin verse, oidium, septoriose, fusariose etc…autant de nom de maladies présentes à différents stades de la vie d’une céréale. Le fongicide a pour rôle de protéger la culture contre ces maladies. L’insecticide n’est quant à lui justifié qu’en cas d’attaque massive (rares) de prédateurs ailés. Le dernier poste d’intervention chimique concerne les désherbages réalisés en début de cycle.

Les mycotoxines

Citons par exemple ces dangereuses mycotoxines qui sont liées à la présence d’un champignon sur les épis (fusariose). Ces mycotoxines, nous le savons maintenant, sont sources de cancers et préoccupent de plus en plus. Alors que faire ? Quel mal choisir ? Les professionnels sont en recherche permanente de solutions alternatives. Les habitués du site connaissent notre curiosité pour essayer de rechercher « la meilleure solution » sans remettre en cause les fondamentaux et la rentabilité de notre entreprise. Le vaccin pour les céréales à base d’algues, que nous avons testé cette année, s’inscrit parfaitement dans cette logique. (voir mag 4).


L'importance de l'expertise du technicien
qui doit guider l'agriculteur
vers la meilleure solution
(© B.N., Terre-net)
Le choix de variétés résistantes aux maladies est aussi une piste naturellement intéressante, (piste également de variétés OGM résistantes aux maladies ???). Encore faut-il que l’information soit connue des producteurs, tout comme celle de l’existence de produits alternatifs. Les réseaux de distribution des produits, et en particulier les conseillers de terrain, jouent un rôle primordial : les choix doivent être judicieux et l’aspect commercial ne doit être alors que secondaire !

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