Ce témoignage est extrait de la gazette de la ferme réalité, newsletter mensuelle du site de l'agriculteur Pascal Lhermitte. Pour recevoir sa newsletter, n'hésitez pas à vous inscrire sur son site lamoinerie.com en cliquant ICI (inscription dans le menu à gauche de la page d’accueil du site). |
Dans l’esprit des professionnels, les maladies des céréales sont synonymes de traitements chimiques. Nous préférerons parler ici de protection sanitaire de la plante. Dans l’esprit des néophytes peu ou mal informés, cette pratique n’a pas bonne presse et fait peur. Pour les premiers, le but à atteindre s’exprime en termes de rendements et de qualité du produit à récolter. Pour les seconds, qui sont avant tout des consommateurs, les préoccupations majeures s’articulent autour des notions : risque zéro, respect de l’environnement, produit pas cher… La notion de prix devient aussi aujourd’hui (de gré ou de force) la préoccupation des producteurs.
![]() Fusariose sur épi (© Arvalis - Institut du végétal) |
Les mycotoxines
Citons par exemple ces dangereuses mycotoxines qui sont liées à la présence d’un champignon sur les épis (fusariose). Ces mycotoxines, nous le savons maintenant, sont sources de cancers et préoccupent de plus en plus. Alors que faire ? Quel mal choisir ? Les professionnels sont en recherche permanente de solutions alternatives. Les habitués du site connaissent notre curiosité pour essayer de rechercher « la meilleure solution » sans remettre en cause les fondamentaux et la rentabilité de notre entreprise. Le vaccin pour les céréales à base d’algues, que nous avons testé cette année, s’inscrit parfaitement dans cette logique. (voir mag 4).
![]() L'importance de l'expertise du technicien qui doit guider l'agriculteur vers la meilleure solution (© B.N., Terre-net) |