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Colloque Informatique agricole, Internet et protection des cultures

Tel était le thème du 44ème colloque Agrimmédia organisé par l’Acta. Alors que les produits phytosanitaires sont sur la sellette, que peuvent apporter l’informatique agricole et Internet dans la modélisation des risques liés à la protection des cultures en favorisant une utilisation plus raisonnée des pesticides ? Eléments de réponses.

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Pour retrouver toutes les interventions et les modèles présentés pendant le colloque, rendez-vous sur le site de l'Acta, lien direct actuellement en cliquant ICI.

« Comme tous les autres modèles, les modèles phytosanitaires restent peu connus et peu utilisés. Il y a un besoin d’appropriation par les utilisateurs. » remarque Guy Waksman, organisateur du colloque. « Il ne suffit pas de critiquer l’utilisation excessive de produits phytosanitaires, il faut donner les moyens aux agriculteurs avec des modèles efficaces d’évaluation des risques. » ajoute-t-il.

« Il faut faire attention : la fiabilité des données de base est très importante » remarque Yvon Bugaret, consultant Phyto-vigne. C’est également vrai pour les données météorologiques utilisées pour la modélisation : « Quel crédit apporter à un modèle qui utilise des données météo dont la validité spatiale n’est pas assurée ? » s’interroge Denis Boisgontier de Novimet. « Il est nécessaire de vérifier les données, de faire des étalonnages terrain » souligne Marianne Decoin de Phytoma.

Un besoin d'appropriation des modèles par les utilisateurs

Selon Cyril Arnoult de la société Envilys, les nouvelles technologies apportent à la démarche de la puissance de calcul, de la capacité de stockage et la possibilité d’éditer un rendu adapté. Elles permettent l’efficacité et l’accessibilité par la possibilité de saisir les données au champ et l’accès au modèle de n’importe où grâce au réseau. « Il faut utiliser la technique pour gagner du temps et de la sûreté » affirme-t-il.


Technologie et agronomie :
un atout pour l'agriculture durable
selon Jack Massé(© Terre-net)
Internet est un outil complémentaire des nouvelles technologies de l’informatique. C’est ce que relève Jérôme Vibert, du Ctifl qui travaille actuellement sur un serveur de modèles qui « se caractérise par sa modularité et sa souplesse d’utilisation, l’évolutivité immédiate des modèle et une méthode de validation optimisée grâce à un réseau de validateurs. » Myriam Devisch de Terre-net souligne la réactivité d’Internet : « Un rythme : le temps réel ! ». Internet permet un gain de temps et une meilleure diffusion de l’information.
 
« L’alliance des technologies et de l’agronomie est un atout pour conduire une agriculture durable permettant de déployer les conseils vers le plus grand nombre, apportant un gain de précision dans la maîtrise technique, facilitant l’accès aux sources d’information variées dans une approche cohérente et permettant de montrer des résultats tangibles. » conclut Jack Massé d’Arvalis.


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