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« Comme tous les autres modèles, les modèles phytosanitaires restent peu connus et peu utilisés. Il y a un besoin d’appropriation par les utilisateurs. » remarque Guy Waksman, organisateur du colloque. « Il ne suffit pas de critiquer l’utilisation excessive de produits phytosanitaires, il faut donner les moyens aux agriculteurs avec des modèles efficaces d’évaluation des risques. » ajoute-t-il.
« Il faut faire attention : la fiabilité des données de base est très importante » remarque Yvon Bugaret, consultant Phyto-vigne. C’est également vrai pour les données météorologiques utilisées pour la modélisation : « Quel crédit apporter à un modèle qui utilise des données météo dont la validité spatiale n’est pas assurée ? » s’interroge Denis Boisgontier de Novimet. « Il est nécessaire de vérifier les données, de faire des étalonnages terrain » souligne Marianne Decoin de Phytoma.
Un besoin d'appropriation des modèles par les utilisateurs
Selon Cyril Arnoult de la société Envilys, les nouvelles technologies apportent à la démarche de la puissance de calcul, de la capacité de stockage et la possibilité d’éditer un rendu adapté. Elles permettent l’efficacité et l’accessibilité par la possibilité de saisir les données au champ et l’accès au modèle de n’importe où grâce au réseau. « Il faut utiliser la technique pour gagner du temps et de la sûreté » affirme-t-il.
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