Pain Christine Lagarde demande à la direction de la consommation d'être "en alerte"
La ministre de l'Economie Christine Lagarde a demandé à la direction de la consommation d'être "en alerte" sur la façon dont va être répercutée la hausse du prix du blé sur celui du pain, en soulignant qu'il n'y rentrait qu'à hauteur de 5%.
Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.
"La répercussion de l'augmentation du prix du blé sur le prix de la baguette ne devrait pas être majeure et s'il c'était le cas, ça prouverait qu'il y a un peu de perte en ligne", a déclaré lundi Mme Lagarde sur i-Télé et France Info. "Nous allons être très attentifs", a-t-elle dit. Les agents de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consomation et de la répression des fraudes) "sont en alerte et vont être très attentifs à la manière dont vont être répercutées les hausses", a-t-elle assuré en insistant sur la "transparence et le respect des règles".
Alors que le prix du blé a atteint ces derniers jours des records, les artisans-boulangers annoncent une hausse de cinq centimes sur le prix de la baguette, et les industriels qui approvisionnent la grande distribution et la restauration parlent d'une augmentation "d'au moins" 8% de leurs tarifs. "Cela me paraît un peu beaucoup par rapport à l'augmentation du prix du blé", a dit Mme Lagarde. Interrogée sur la mesure du pouvoir d'achat, la ministre a indiqué qu'elle avait demandé à l'Insee de "regarder très attentivement la composition des indices en matière de chômage comme de prix pour déterminer s'ils sont en ligne avec les consommations-type des Français".
En effet, selon une étude de l'Institut national de la consommation (INC), le pouvoir d'achat des ménages français a progressé de 0,8% entre juin 2006 et juin 2007, alors que l'Insee table pour cette année sur une accélération de 3,2% du pouvoir d'achat. Pour autant, Mme Lagarde a souligné que les modes de consommation avaient "changé", en expliquant qu'une partie du budget des ménages étaient aujourd'hui absorbée par des abonnements, notamment dans les télécommunications. La "part de consommation +d'incorporels+ donne le sentiment qu'on a moins dans son budget, mais on a aussi des services", a-t-elle ajouté.
Pour accéder à l'ensembles nos offres :