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Système de management environnemental « Ce n’est pas un cahier des charges bête et méchant, nous l’adaptons à la spécificité de chaque exploitation »

Sous ses airs « haut de gamme », le système de management environnemental possède une réelle force comparée à tous les sigles, labels qui certifient les structures agricoles. Le Sme, ce n’est pas un cahier des charges unique, fixe et figé dans le temps. Au contraire, ce management s’appuie sur l’exploitation et ses outils de production ; il s’y adapte dans l’objectif de les faire évoluer. Pour preuve, d’une exploitation à l’autre, les investissements et les aménagements induits par le Sme peuvent être différents.

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Mesuré, adapté et évolutif. Un système de gestion
qui semble est fait pour l'agriculture. (© Terre-net Média)
« L’agriculteur s’engage et progresse pour l’environnement » explique Iman Bahmani-Piaseczny, de l’Ademe Picardie. Elle insiste sur le fait que « chacun définit ses modalités » dans la mise en place d’un Sme. Ce n’est pas selon elle « une démarche élitiste », autrement dit, elle ne concerne pas seulement les grosses exploitations agricoles. Elle concerne et s’adapte pour tout le monde. « Le Sme est un outil pour la progression des agriculteurs au niveau de l’environnement » estime Jérôme Bousset de l’Ademe. C’est une démarche volontaire.

La force du Sme : son adaptation à la structure

« Ce n’est pas un cahier des charges bête et méchant, nous l’adaptons à la spécificité de chaque exploitation » ajoute Philippe Massonnet, un agriculteur en Charente Maritimes qui manage depuis 10 ans son exploitation par l’environnement. La force du Sme réside dans son adaptation à la structure qu’il l’utilise.

« La mise en place d’un Sme n’est pas que de l’investissement financier. C’est surtout être maître de son cahier des charges » précise-t-il. Les améliorations faites en matière d’environnement sont adaptées à l’exploitation, à ses points faibles. « Dans le Sme, ce que nous avons de plus (par rapport aux autres sigles et labels d’exploitation, ndlr), c’est l’amélioration continue. Vous adaptez vos pratiques. C’est mesuré, adapté et évolutif ». L’amélioration continue permet au « manageur », à l’« agrimanageur » d’être en perpétuel évolution. « Nous nous réapproprions notre capacité d’adaptation » conclut Philippe Massonnet.

Cet article fait partie d'une série d'articles à lire sur le système de management environnemental, en cliquant sur le lien ci-dessous : 

Système de management environnemental - « Reprendre notre rôle de décision au sein de l’agriculture »

Cette série a été réalisée à la suite du premier colloque national sur le Sme, organisé par l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) et par de nombreux partenaires.

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