![]() Mesuré, adapté et évolutif. Un système de gestion qui semble est fait pour l'agriculture. (© Terre-net Média) |
La force du Sme : son adaptation à la structure
« Ce n’est pas un cahier des charges bête et méchant, nous l’adaptons à la spécificité de chaque exploitation » ajoute Philippe Massonnet, un agriculteur en Charente Maritimes qui manage depuis 10 ans son exploitation par l’environnement. La force du Sme réside dans son adaptation à la structure qu’il l’utilise.
« La mise en place d’un Sme n’est pas que de l’investissement financier. C’est surtout être maître de son cahier des charges » précise-t-il. Les améliorations faites en matière d’environnement sont adaptées à l’exploitation, à ses points faibles. « Dans le Sme, ce que nous avons de plus (par rapport aux autres sigles et labels d’exploitation, ndlr), c’est l’amélioration continue. Vous adaptez vos pratiques. C’est mesuré, adapté et évolutif ». L’amélioration continue permet au « manageur », à l’« agrimanageur » d’être en perpétuel évolution. « Nous nous réapproprions notre capacité d’adaptation » conclut Philippe Massonnet.
Cet article fait partie d'une série d'articles à lire sur le système de management environnemental, en cliquant sur le lien ci-dessous : Cette série a été réalisée à la suite du premier colloque national sur le Sme, organisé par l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) et par de nombreux partenaires. |