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Orge de printemps Pas beaucoup de souplesse possible sur les densités de semis

La physiologie de la plante et les exigences en termes de qualité sur l’orge de printemps ne laissent pas beaucoup de souplesse pour moduler les densités de semis.

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Avec des densités de semis trop faibles, le rendement
de l'orge de printemps est vite pénalisé (© Terre-net Média)
« Le 300 grains/m² reste la base du conseil » précise Marc Dupayage, du groupe coopératif du Nord-Pas de Calais Picardie Unéal, au sujet des densités de semis d’orge de printemps. Avec 300 grains/m², le peuplement visé est de 250 plantes/m². D’après des essais menés chez Unéal, en dessous de 300 grains/m², le rendement brut comme net se trouve pénalisé. Entre 250 et 300 grains/m², ce sont un peu plus de 2 quintaux qui sont en jeu. Le différentiel de rendement passe à 5 quintaux entre une densité de 200 et 300 grains/m².

Attention au taux de protéines

« L’orge de printemps est très peu souple par rapport à une culture d’hiver. Diminuer les densités de semis sur l’orge de printemps n’est pas évident. Cela pourrait poser des problèmes notamment en termes de qualité » remarque Thierry Denis, ingénieur régional Arvalis dans la région Nord Picardie. Avec des densités de semis trop basses, les taux de protéines peuvent devenir trop élevés. Il faut savoir qu’une densité de peuplement forte et proche de l’optimum a tendance à diluer le taux de protéines. Un effet dû au meilleur rendement évoqué ci-dessus et à une absorption plus précoce.

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