En pratiques Efficacité et limites sur septoriose
Lutter contre la septoriose est une des préoccupations des cultivateurs de blé. Et le développement des résistances aux fongicides comme le Grenelle de l’environnement incitent à utiliser des moyens agronomiques pour réduire les traitements chimiques. Certaines pratiques culturales sont efficaces mais elles diminuent en revanche le rendement.
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La septoriose, l'ennemi n°1 du blé. (© Terre-net Média) |
Quelques exemples concrets
La date de semis :
Le semis tardif permet d’alléger la protection fongicide mais le semis précoce est économiquement préférable. Les semis tardifs sont en effet moins productifs. L’agriculteur perd en moyenne 4 à 5 quintaux/hectares. « On observe en revanche que l’indice de fréquence de traitement varie peu en fonction de la date de semis », ajoute Claude Maumené.
La densité :
La forte densité accentue en général la pression maladie. Des comparaisons ont été faites sur des parcelles à 200 grains/m² et d’autres à 320 grains/m². « L’explication vient en partie de la structure du couvert. Il est plus dense donc il favorise l’hygrométrie. La contamination par contact est aussi logiquement plus importante.»
L’apport d’azote :
L’intensité de la maladie baisse quand on réduit la fertilisation en azote de 200 à 100 unités. « Mais le problème c’est que diviser systématiquement par deux l’apport d’azote n’est pas envisageable car ça réduit le rendement d’environ 10 quintaux/hectare. C’est, là encore, lié à la structure du couvert et au maintien de l’activité photosynthétique sur les feuilles basses. »
Que font et que pensent les agriculteurs ?
Bayer a mené une petite enquête auprès de 253 agriculteurs pour connaître leur avis sur les fongicides, leurs habitudes de traitement et leurs souhaits aussi :
- 61% attendent une meilleure protection fongicide
- 71% font un traitement identique sur toutes leurs parcelles. Et sur les 29% qui adaptent, 77% le font en fonction de la sensibilité variétale.
- 40% traitent toujours au même stade. Les autres modulent en fonction de leurs observations, du climat et des recommandations
- 33% ne sont pas satisfaits de l’efficacité des produits
- 97% souhaitent des produits plus efficaces sur septoriose
- 97% aimeraient suivre la pression maladie en temps réel
- 89% voudraient des avertissements plus localisés
- 80% aimeraient des outils de diagnostic
Pour en savoir plus, lire aussi Zoom sur l’ennemi n° 1 du blé.
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