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Fertilisation Jusqu’où peut-on aller dans les impasses PK ?

Les risques des impasses PK sont inhérents à chaque type de sol. Les besoins des plantes sont différents pour chaque culture et les teneurs en PK des sols sont très variées. Il convient donc les surveiller afin qu’elles soient suffisantes pour les cultures implantées.

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Les apports sont à effectuer en fonction des sols et des cultures .
(© Terre-net Média)

La fertilisation PK peut être apréhendée sous deux angles différents : son importance face  aux besoins des cultures chaque année et son évolution à long terme dans le sol au fil des années.

Si la teneur du sol est suffisante pour la culture, l’impasse ne pose pas de problème, si la teneur est moyenne (teneur du sol entre la teneur renforcée et la teneur d’impasse) alors il existe un risque de baisse de la production. A fortiori, si la teneur du sol est faible on s’expose quasi assurément à un déficit de rendement.

Si il y a une exportation sans apport alors on va faire baisser la teneur du sol, si l’opération est répétée, on appauvrira progressivement le sol. En Bretagne certains sols sont restés en impasse pendant une centaine d’année et on ne constate aucune baisse de rendement due à un manque. Des essais en Limagne ont été menés pendant 40 ans, les rendements n’ont pas étés affectés. Le sol s’est appauvri mais cela n’a pas posé de problèmes dans le sol.

Réserves à surveiller et besoins à respecter

Avoir un sol riche en PK n’est pas nécessaire à son bon fonctionnement, il suffit que la teneur du sol soit entretenue pour subvenir, chaque année, aux besoins de la plante. Le risque à long terme est quasi inexistant pour un sol bien pourvu en PK. Puiser dans les réserves du sol ne représente pas de problème, selon Arvalis, tant que les besoins de la plante sont remplis. Les impasses sont donc largement praticables suivant les teneurs des sols.

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