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Agriculture Devedjian n'exclut pas que Sarkozy aille jusqu'à "la chaise vide

Le ministre français de la Relance Patrick Devedjian n'a pas exclu mercredi que le président Nicolas Sarkozy aille jusqu'à pratiquer la politique de "chaise vide" s'il n'était pas entendu sur le dossier agricole lors d'un sommet européen.

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« L'agriculture vit une crise historique et est totalement menacée. Il est assez choquant quand même que la réunion de chefs d'Etat et de gouvernement à Bruxelles n'ait pas mentionné à son ordre du jour l'agriculture européenne », a-t-il dit, lors de l'émission « Questions d'Info LCP/France Info/AFP ». Il faisait référence au sommet de l'UE de juin destiné notamment à mettre sur les rails un gouvernement économique de l'UE pour mieux coordonner les politiques des pays membres.

Comme le chef de l'Etat a prévenu mercredi qu'il était « prêt à aller à la crise en Europe » plutôt que de « laisser la spéculation fixer les prix agricoles », M. Devedjian a fait valoir que « ce qui a fait le plus de mal à l'Europe, c'est d'avoir trop souvent acquiescé à la bureaucratie technocratique sans avoir fait entrer les paramètres politiques dans la prise de décision ».

Pressé de dire quel moyen le président Sarkozy pourrait utiliser, il a répondu : « la France peut faire tout ce que le général de Gaulle avait fait ». « La chaise vide »?, « c'est une possibilité », a dit le ministre, ajoutant que le chef de l'Etat « pourrait ne pas assister à certaines réunions, par exemple à cette réunion de Bruxelles où l'agriculture ne semble pas inscrite à l'agenda ». Il a précisé que M. Sarkozy évoquerait cette question avec le président de l'UE, le belge Herman Van Rompuy, qu'il doit recevoir ce mercredi.

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