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Etats généraux du sanitaire La synthèse des travaux de groupe remise à Bruno Le Maire

Sur la base des propositions de ce compte-rendu, le ministre de l’agriculture présentera un plan d’action à l’ensemble des parties prenantes dans les semaines à venir, et certains de ces éléments seront discutés dans le cadre du projet de loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche.

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Bruno Le Maire, ministre de
l'Agriculture (© Terre-net Média)
Trois mois après la constitution des quatre groupes de travail consécutive au lancement des états généraux du sanitaires le 19 janvier dernier, Dominique Repiquet, Joseph Domenech et Patrice Blanchet du Conseil général de l’alimentation de l’agriculture et des espaces ruraux et Daniel Perrin de l’inspection générale des finances, ont remis à Bruno Le Maire la synthèse des travaux réalisés.

La synthèse des travaux réalisés est l’aboutissement de trois mois de discussions et de réunions qui ont rassemblé plus de trois cents professionnels agricoles et experts du monde vétérinaire et scientifiques.

Définir une stratégie nationale
de développement économique

Sur la base des propositions de ce compte-rendu, le ministre de l’Agriculture présentera un plan d’action à l’ensemble des parties prenantes dans les semaines à venir, et certains de ces éléments seront discutés dans le cadre du projet de loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche.

Selon le ministère de l’agriculture, « les groupes de travail préconisent notamment :

Le ministère de l’Agriculture souhaite que les discussions servent « à la définition d’une stratégie nationale de développement économique de notre agriculture, à préparer la Pac d'après 2013 et l'évolution des politiques communautaires de santé animale et de santé végétale ».

« Les éleveurs devront encore mettre la main à la poche »  (Coordination rurale)

Selon la CR, les conclusions, remises au ministre, « sont hélas fort décevantes et ne reflètent pas la diversité des propositions. » Le syndicat « regrette que ses propositions de bon sens n'aient pas été retenues. Elle s’oppose à ces dérives financières, qui enrichissent de pesantes structures administratives aux dépends des éleveurs, qui ne parviennent pourtant déjà pas à vivre de leur travail ».

« Le dispositif sanitaire privilégié par l’Etat s’apparente à une intégration sous le contrôle des groupements de défense sanitaire (Gds). Pour le financement de cette grosse machine, l’Etat se désengage et fera payer l’addition aux éleveurs. »

« Et l’addition est lourde : le dispositif coûtera 85 M€, dont 70 payés par les seuls producteurs. »
« Sur ce plan, comme sur la question controversée du contrôle des actes vétérinaires, il semble que les Gds vont être les grands gagnants de l’opération. »

Lire aussi Lancement des états généraux du sanitaire - Bruno Le Maire attentif
au maintien d’un dispositif de sécurité alimentaire performant
 

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