![]() Bruno Le Maire, ministre de l'Agriculture (© Terre-net Média) |
La synthèse des travaux réalisés est l’aboutissement de trois mois de discussions et de réunions qui ont rassemblé plus de trois cents professionnels agricoles et experts du monde vétérinaire et scientifiques.
Définir une stratégie nationale
de développement économique
Sur la base des propositions de ce compte-rendu, le ministre de l’Agriculture présentera un plan d’action à l’ensemble des parties prenantes dans les semaines à venir, et certains de ces éléments seront discutés dans le cadre du projet de loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche.
Selon le ministère de l’agriculture, « les groupes de travail préconisent notamment :
- la création d'une plateforme d'épidémiosurveillance des risques sanitaires en agriculture ;
- la reconnaissance des compétences des éleveurs dans les soins courants apportés à leurs animaux ;
- la consolidation du statut de vétérinaire public et privé ;
- une clarification des rôles et responsabilités des intervenants dans l’organisation de la surveillance et la lutte contre les maladies ;
- des nouveaux mécanismes de financement public et privé du dispositif et de protection économique des exploitants agricoles vis-à-vis des risques sanitaires. »
Le ministère de l’Agriculture souhaite que les discussions servent « à la définition d’une stratégie nationale de développement économique de notre agriculture, à préparer la Pac d'après 2013 et l'évolution des politiques communautaires de santé animale et de santé végétale ».
« Les éleveurs devront encore mettre la main à la poche » (Coordination rurale)Selon la CR, les conclusions, remises au ministre, « sont hélas fort décevantes et ne reflètent pas la diversité des propositions. » Le syndicat « regrette que ses propositions de bon sens n'aient pas été retenues. Elle s’oppose à ces dérives financières, qui enrichissent de pesantes structures administratives aux dépends des éleveurs, qui ne parviennent pourtant déjà pas à vivre de leur travail ». « Le dispositif sanitaire privilégié par l’Etat s’apparente à une intégration sous le contrôle des groupements de défense sanitaire (Gds). Pour le financement de cette grosse machine, l’Etat se désengage et fera payer l’addition aux éleveurs. » « Et l’addition est lourde : le dispositif coûtera 85 M€, dont 70 payés par les seuls producteurs. » |