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Confédération paysanne/Pac 2013 Pour l’abandon des références historiques

L’assemblée générale de la Confédération paysanne est l’occasion pour le syndicat de Bagnolet d’apporter sa contribution au débat sur la Pac de l’après 2013. Intitulée « Une politique agricole et alimentaire commune (Paac) pour des agricultures paysannes », elle définit le cap de la politique agricole à conduire, selon le syndicat. Même si la Paac défendue par le syndicat de Bagnolet est budgétairement « économique », elle ne peut être envisagée sans soutiens publics légitimés.

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Philippe Collin, porte parole de la CP lors de l'interview
accordée à Terre-net Média (© Terre-net Média)
La légitimité aides agricoles de la nouvelle Paac défendue par la CP repose d’abord sur l’abandon des références historiques sur l’ensemble du territoire de l’UE après 2013. Le syndicat partage sur ce point les mêmes positions que Dacian Ciolos, commissaire européen à l'agriculture. Ce qui ne signifie pas pour autant que les deux parties aient des positions convergentes sur les choix à retenir pour allouer de nouveaux Dpu.

Selon la CP, le montant des aides à verser serait conditionné « au respect des droits des travailleurs salariés » et plafonné en fonction du nombre d’actifs travaillant sur chaque exploitation

Par ailleurs, les soutiens publics seraient réservés aux modes de production et aux exploitations qui sont bénéfiques pour l’emploi et l’environnement. En revanche, l’utilisation d’agrocarburants industriels ne serait plus subventionnée.

En fait, les soutiens seraient ciblés « pour faire évoluer les systèmes de productions »

 

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Serait ainsi créée une aide « spécifique aux petites fermes, pour toutes les exploitations justifiant d’un rôle social, environnemental et économique. » Serait aussi maintenue « une compensation des handicaps naturels dans les régions défavorisées, sur la base de critères biophysiques et sociaux-économiques ».

 

Les aides versées encourageraient ainsi le développement des systèmes polyculture-élevage pour se rapprocher des cycles de l'azote et du carbone, au niveau d’une exploitation ou/et d’une petite région.

La production européenne de protéagineux alimentaires et fourragers serait aussi davantage aidée comme le seraient la conversion et le maintien de l’agriculture biologique et la création d'outils de production et de transformation permettant la valorisation locale des productions et le développement de circuits-courts.

La Confédération paysanne défend enfin l’idée d’allouer des fonds pour rendre accessible l’alimentation de qualité aux classes sociales les plus pauvres.

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