![]() Philippe Collin, porte parole de la CP lors de l'interview accordée à Terre-net Média (© Terre-net Média) |
Selon la CP, le montant des aides à verser serait conditionné « au respect des droits des travailleurs salariés » et plafonné en fonction du nombre d’actifs travaillant sur chaque exploitation
Par ailleurs, les soutiens publics seraient réservés aux modes de production et aux exploitations qui sont bénéfiques pour l’emploi et l’environnement. En revanche, l’utilisation d’agrocarburants industriels ne serait plus subventionnée.
En fait, les soutiens seraient ciblés « pour faire évoluer les systèmes de productions »
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Les aides versées encourageraient ainsi le développement des systèmes polyculture-élevage pour se rapprocher des cycles de l'azote et du carbone, au niveau d’une exploitation ou/et d’une petite région.
La production européenne de protéagineux alimentaires et fourragers serait aussi davantage aidée comme le seraient la conversion et le maintien de l’agriculture biologique et la création d'outils de production et de transformation permettant la valorisation locale des productions et le développement de circuits-courts.La Confédération paysanne défend enfin l’idée d’allouer des fonds pour rendre accessible l’alimentation de qualité aux classes sociales les plus pauvres.