Industrie des engrais De nouveaux défis à relever
Le Déméter 2011 consacre un de ses chapitres à l’industrie des engrais. Dans les années à venir, les défis de la filière à relever ne sont pas tant liés à la rareté des matières premières qu’aux nouvelles normes de production imposées par Bruxelles. Ces dernières rendent inévitables, pour des raisons structurelles, une hausse des prix des engrais.
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Edition du Déméter 2011. (© DR) |
L’industrie européenne de l’engrais aura en fait trois défis majeurs à relever. La production d’engrais azoté sera ainsi « soumise à partir de 2013 à la politique des quotas d’émission de CO2, avec un objectif de réduction extrêmement ambitieux à l’horizon 2020 » et coûteux si celui-ci n’est pas atteint.
La production d'engrais devra faire face à la concurrence mondiale
Elle aura aussi à faire face à la concurrence mondiale relevant parfois du dumping. Les industries extractives de phosphates, totalement dépendantes de ses importations d’Afrique du Nord et du Proche Orient, devront par ailleurs réaliser d’importants investissements pour « décadminer » (extraction du cadmium, métal rare) le minéral avant son utilisation.
Sinon les compagnies d’extraction devront se rabattre sur d’autres sites d’exploitation et envisager d'en ouvrir de nouveaux avec, en toile de fond, une concurrence plus vive pour répondre à la demande. Enfin, ni les industries extractives du potassium, ni celles de phosphates ne pourront échapper aux investissements nécessaires pour protéger l’environnement.
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