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Les 50 ans des Safer à Lyon La confédération paysanne est restée sur le pas de la porte

Pour mettre fin à « 50 ans d’opacité », la Confédération paysanne a remis à André Thévenot, le président de la Fnsafer, un livre blanc qui détaille les nécessaires évolutions pour que la Safer s’adapte aux nouveaux enjeux : artificialisation des sols, place des collectivités territoriales, concurrence des usages agricoles (alimentaires, énergétiques,…). La question de la représentation syndicale a été portée jusqu’aux Safer.

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Michel Apostolo de la commission foncière de la CP, Antoine Deruffayet
un collègue de la région Paca. (© Terre-net Média)

Elle n’a pas gâché l’anniversaire, mais sa venue n’est pas passée inaperçue. Une quarantaine de militants de la CP (une centaine selon le syndicat) ont passé une partie de la journée devant le centre des congrès de Lyon pour mettre fin à « 50 ans obscurantisme ».

« Un seul syndicat et ses acolytes, infiltrés dans toutes les instances présentes aux conseils d’administration ont la maîtrise des décisions », déplorent-ils.

La Confédération paysanne a remis à André Thévenot, le président de la Fnsafer, un livre blanc qui détaille les nécessaires évolutions pour que la Safer s’adapte aux nouveaux enjeux : artificialisation des sols, place des collectivités territoriales, concurrence des usages agricoles (alimentaires, énergétiques,…).

Le thème de la meilleure représentation syndicale abordé

« De façon très concrète et urgente, la Confédération paysanne demande aux Safer la publication des notifications notariales de tous les projets d’acquisition amiable et des appels à candidatures pour rétrocessions sur le réseau internet en accès libre ». Le syndicat de Bagnolet a aussi porté, au niveau des Safer, le thème de revendication de l’automne, à savoir une meilleure représentation syndicale.

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Interrogé sur le sujet, André Thévenot rappelle que l’accès au conseil d’administration nécessite d’être actionnaire des Safer régionales. Mais comme les actionnaires actuels refusent d’ouvrir leur collège, la CP répond qu’elle souhaite remettre en question le statut de SA de ces sociétés. Or sur ce dernier point, le statut privé des Safer sera maintenu. La décision a été prise le 1er juillet dernier.

« Mais l’essentiel est d’être présents dans les comités techniques car c’est là que se prennent les décisions ! Et les militants de la CP y ont accès par décret !», explique le président de la Fnsafer. Lors des débats de la journée, plusieurs intervenants traitant de l’élargissement des Safer à des associations environnementales estiment justement qu’obtenir l’accès à ces comités, lieux décisionnels, symbolise cette ouverture. Et elles s’en satisfont.

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