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Tulle Pomiculteurs et élus pour une charte de bonnes pratiques de l'épandage

Une quarantaine de pomiculteurs, élus et riverains ont participé mercredi à Tulle à une réunion au cours de laquelle ils se sont mis d'accord sur l'adoption d'une charte de bonnes pratiques de l'épandage de produits phytosanitaires, a constaté un correspondant de l'Afp.

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Une charte de bons voisinages concernant l'épandage
des phytosanitaires a été adopté entre les pomiculteurs,
les élus et les riverains. (© Terre-net Média)

Cette rencontre, initiée par le préfet, a permis aux différentes parties en présence d'élaborer un certain nombre de règles que chacun s'est engagé à respecter afin de limiter les problèmes liés à l'utilisation des produits phytosanitaires et à leur épandage. Ainsi, cette charte des bonnes pratiques de voisinage devra être prête d'ici mi-mars, date du début de la campagne de sulfatage. Elle prévoit notamment une distance à respecter entre les vergers et les habitations, une information des riverains sur les dates des sulfatages et une cartographie des zones risques.

« On ne pouvait pas continuer comme ça »

« Cela fait deux ou trois ans que je souhaitais une charte de bons voisinages. On ne pouvait pas continuer comme ça. (...) L'agriculteur est un homme libre mais encadré dans le respect des règles », a souligné à l'issue de la rencontre Yves Chauffaille, président de la coopérative Perlim et de l'association Pommes du Limousin. « Je ne suis pas surpris mais déçu. Le volet sanitaire a été écarté par le préfet alors que j'avais demandé des expertises sur les conséquences pour la santé », a pour sa part regretté Fabrice Micouraud, président d'Allassac-Oeuvrons pour les Générations futures, qui demande non pas une charte mais la simple application de l'arrêté du 12 sept 2006 qui réglemente les épandages.

Trois pomiculteurs de Corrèze avaient comparu mi-janvier devant le tribunal correctionnel de Brive pour avoir épandu des produits phytosanitaires sur leurs vergers par vent trop fort, un procès pénal qui pourrait faire jurisprudence. La décision a été mise en délibéré au 10 mars.

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