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« On ne pouvait pas continuer comme ça »
« Cela fait deux ou trois ans que je souhaitais une charte de bons voisinages. On ne pouvait pas continuer comme ça. (...) L'agriculteur est un homme libre mais encadré dans le respect des règles », a souligné à l'issue de la rencontre Yves Chauffaille, président de la coopérative Perlim et de l'association Pommes du Limousin. « Je ne suis pas surpris mais déçu. Le volet sanitaire a été écarté par le préfet alors que j'avais demandé des expertises sur les conséquences pour la santé », a pour sa part regretté Fabrice Micouraud, président d'Allassac-Oeuvrons pour les Générations futures, qui demande non pas une charte mais la simple application de l'arrêté du 12 sept 2006 qui réglemente les épandages.
Trois pomiculteurs de Corrèze avaient comparu mi-janvier devant le tribunal correctionnel de Brive pour avoir épandu des produits phytosanitaires sur leurs vergers par vent trop fort, un procès pénal qui pourrait faire jurisprudence. La décision a été mise en délibéré au 10 mars.