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Distribution Leclerc rognera sur ses marges en 2011 pour limiter la hausse des prix

Le groupement de distribution Leclerc rognera sur ses marges en 2011 pour maintenir la hausse des prix dans ses magasins en dessous de 2 %, ont indiqué ses responsables à la presse mardi. Actuellement, les distributeurs et leurs fournisseurs négocient les contrats annuels qui les lieront à partir du 1er mars. Cette année, les négociations sont d'autant plus tendues qu'elles se déroulent dans un contexte de flambée des prix des matières premières.

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Le groupe de distribution Leclerc se dit prêt à
remettre dans les prix entre 0,20 et 0,25 point de
marge. (© Terre-net Média)

La semaine dernière, le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire et le secrétaire d'Etat au Commerce Frédéric Lefebvre, ont même réuni les représentants du secteur agricole et agroalimentaire et ceux de la grande distribution pour débloquer la situation.

« Oui à l'acceptation ciblée et justifiée des hausses de matières premières », mais « non à la répercussion automatique au consommateur », a indiqué mardi Jean-Claude Pénicaud, membre du directoire du Galec, le groupement d'achat des centres Leclerc. « On est en capacité de limiter l'inflation dans nos magasins en dessous de 2 % », a-t-il indiqué. « Aujourd'hui, on est capable d'encaisser certaines hausses, on est capable de prendre sur nos marges, c'est aussi la caractéristique d'un groupe indépendant », a-t-il fait valoir.

« On fera ce qu'il faut à l'égard des populations agricoles qu'on connaît »

« Cette année, on a décidé de remettre dans les prix entre 0,20 et 0,25 de point de marge, sur une marge qui est à 1,20 », a précisé Michel-Edouard Leclerc, patron des centres du même nom. « On investit en baisse de marge, au total on en espère un accroissement de volume qui va venir compenser partiellement », a-t-il expliqué. Les hausses de tarifs réclamées par les fournisseurs à Leclerc « tournent entre 6 et 7 % », mais pour le consommateur, « ce sera bien moindre », ont assuré ses responsables. « On fera ce qu'il faut à l'égard des populations agricoles qu'on connaît », a assuré M. Leclerc. Mais, selon lui, « on ne peut pas ouvrir le barrage ».

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