|
« Oui à l'acceptation ciblée et justifiée des hausses de matières premières », mais « non à la répercussion automatique au consommateur », a indiqué mardi Jean-Claude Pénicaud, membre du directoire du Galec, le groupement d'achat des centres Leclerc. « On est en capacité de limiter l'inflation dans nos magasins en dessous de 2 % », a-t-il indiqué. « Aujourd'hui, on est capable d'encaisser certaines hausses, on est capable de prendre sur nos marges, c'est aussi la caractéristique d'un groupe indépendant », a-t-il fait valoir.
« On fera ce qu'il faut à l'égard des populations agricoles qu'on connaît »
« Cette année, on a décidé de remettre dans les prix entre 0,20 et 0,25 de point de marge, sur une marge qui est à 1,20 », a précisé Michel-Edouard Leclerc, patron des centres du même nom. « On investit en baisse de marge, au total on en espère un accroissement de volume qui va venir compenser partiellement », a-t-il expliqué. Les hausses de tarifs réclamées par les fournisseurs à Leclerc « tournent entre 6 et 7 % », mais pour le consommateur, « ce sera bien moindre », ont assuré ses responsables. « On fera ce qu'il faut à l'égard des populations agricoles qu'on connaît », a assuré M. Leclerc. Mais, selon lui, « on ne peut pas ouvrir le barrage ».
Pour en savoir plus, cliquez sur : Conjoncture et volatilité des marchés |