Marché phytopharmaceutique En baisse pour la deuxième année consécutive
En 2010, les ventes de produits phytosanitaires ont encore baissé, de 11 %, pour atteindre 1,8 milliard d'euros. La météo a, notamment, limité la pression maladies et diminuer de 15 % les ventes de fongicides. Les premières tendances du marché pour 2011 restent très incertaines, en raison des conditions climatiques. « Sept mois après le début de la campagne agricole, la sécheresse sur une grande partie du territoire limite le potentiel des cultures et renforce les incertitudes. »
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Pour expliquer cette baisse, l’Uipp évoque des facteurs conjoncturels. « Les conditions climatiques ont limité la prolifération des maladies et des mauvaises herbes. Un hiver long et sec, suivi d’un printemps également sec, a eu pour conséquence une utilisation de fongicides réduite au minimum, et un désherbage facilité. » D’autres facteurs structurels participent à ce résultat. « L’application de la Loi de modernisation économique (Lme) a impacté les ventes aux distributeurs et des stocks de la campagne précédente étaient présents en culture. »
Plus précisément, les ventes de fongicides baissent de 15 %, celles d’herbicides de 8 %, celles de produits divers de 14 %. Seules les ventes d’insecticides augmentent, de 7 %, « en raison d’un printemps sec favorable au développement des insectes ».
Les premières tendances du marché pour 2011 restent très incertaines, en raison des conditions climatiques. « Sept mois après le début de la campagne agricole, la sécheresse sur une grande partie du territoire limite le potentiel des cultures et renforce les incertitudes. »
La directive 91/414/Cee cède la place au règlement 1107/2009 Le règlement 1107/2009 régit dorénavant l’autorisation de mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques. |
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